Le blog pause pipi

De ma mère,  ma "grande soeur "R...... et moi avons reçu une éducation très stricte et ce qui va avec à savoir : "les bonnes manières" pour que nous soyons des filles  "bien élevées."  Entr'autre, je crois me souvenir que plus personne, ni même ma mère ne m'a vue nue ou entrain de faire pipi dès que j'ai eu huit ans.  C'était la cuvette des toilettes ou si pas un pot familial en faïence avec utilisation discrète bien cachée,  porte bien close. Je n'ai même jamais vu ma soeur s'en servir . La loi c'était toujours à l'abri des regards et toute précaution devaient être prises en conséquences sous peine de réprimandes.

 

Un problème se présentait lorsque nous n'étions pas chez nous. Chez des parents ou des amis évidemment nous devions demander pour faire usage des toilettes, ce qui n'était pas un vrai problème. Quoique parfois notre mère nous regardait d'un œil réprobateur en pensant : "Évidemment... elle le fait exprès" . Le vrai problème était lorsque nous étions à l'extérieur. Nous devions impérativement trouver un coin très discret pour nous épancher loin des regards qui auraient pu nous atteindre.

 

Plus gros problème encore mon père était vigneron et bien sûr toute la famille, y compris ses deux filles, étaient souvent occupées aux travaux viticoles. Fort heureusement, généralement il n'y avait que notre mère, dans l'allée et nous faisions vite et surtout très discrètement.   

 

Soudain il y a eu "le choc".  Je crois que je devais avoir 11 ou 12 ans. C'était en plein été , en période de vacances. Il faisait très chaud. Je suis même certaine que c'était un lundi parce ce jour là était jour de lessive et que traditionnellement la lessive... c'était le lundi . Je m'occupais comme une fillette de mon âge peut s'occuper lorsque... elle n'a rien à faire. J'allais et venais dans l'allée du jardin. Par contre ma soeur avait la charge de transporter le linge lavé dans un grand panier d'osier avant de l'étendre pour sécher sur des cordes tendues tout le long de cette longue allée.

 

Il arriva qu'entrant dans la maison je dû m'esquiver pour laisser passer un gros panier de linge mouillé qui partait à sécher par les bons soins de ma soeur. Comme rien de nouveau pouvait me retenir près de la machine à laver, j'en profitais pour boire un fond d'eau et je retournais arpenter l'allée.  

 

A mi-chemin qu'elle ne fut pas ma surprise d'être témoin d'un spectacle dont je n'en croyais pas mes yeux. A quelques mètres de moi, le panier de linge vide était abandonné et je pouvais voir ma soeur face au tas d'herbe sèche, jupe relevée par une main et culotte écartée par l'autre envoyer devant elle un superbe pipi qui s'écrasait dans l'herbe. Je ne pu pas me retenir de lui dire : "Ah! ... Tu fais pipi comme cela toi? " Je pense que mon intervention inattendue à dû lui couper la fin de son envie car le slip fut rapidement fermé et la jupe baissée.  Elle bredouilla maladroitement : Oui... Et alors ? ... Quand tu seras grande tu pourras aussi si tu veux." Voilà les mots miracles "Quand tu seras grande". Mais je suis grande. Elle ajouta pour me tuer : "Si tu le dis à maman je ne t'aiderais plus à faire tes maths" Ce fut un argument décisif. J'ai gardé le silence jusqu'à ce jour.  

 

C'est de cette découverte que vient mon penchant. Évidemment j’eus tout de suite l'envie de partager cela avec ma voisine de mon âge dont le verger familial jouxte notre jardin. L'après midi je l'ai retrouvée parmi les pommiers  et je lui ai fait part de ma découverte. Et d'un commun accord nous avons décidé de tenter l'expérience. Ce qui fut fait évidemment. Ce fut avec beaucoup de maladresse que nos avons fait un pipi "comme les grandes". Ca partait dans tous les sens y compris sur les jambes et la culotte que comme les grandes nous n'avions pas ôtée.

 

Il y eu par la suite bien des rencontres avec cette petite voisine soit disant pour ramasser des pommes mais en fait nous nous montrions l'une à l'autre les progrès accomplis car rapidement nous nous sommes rendu-compte que nous pouvions intervenir sur la sortie. Il y eut même des concours de distance.

Depuis, je ne me suis jamais cachée d'autres femmes pour le côté pratique, ou en forme d'invitation à me suivre. Certaines furent surprises, d'autre moins, d'autres se convertirent même.

 

Je ne vois plus ma petite voisine lorsque je vais chez mes parents. Elle a quitté la région.  Elle devrait avoir  mon âge. Le verger à pommes est toujours là. Il garde le secret mais il me rappelle de bons souvenirs lorsque je repasse au pays. Je ne suis toujours pas brillante en maths. mais ma "grande" soeur n'y est pour rien. Elle a continué à m'aider et moi à garder le secret.