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Le blog pause pipi
12 mai 2021

"Vitesse... et précipitation" par Martine... (Déjà publiée le 14 février 2008)

J'étais heureuse de terminer ma journée de travail et de rentrer tôt d'autant plus que les journées d'hiver sont courtes car la nuit tombe vite.

Je connais cet itinéraire de retour, je le prends au moins une fois par semaine soit seule ou accompagné par Jean-Michel mon compagnon et collègue de travail. Sans me presser, en voiture il me faut régulièrement quarante cinq minutes.

Le client que j'avais visité ce jour-là était une grosse société et mes interlocuteurs tous des hommes. Au travers des cloisons vitrées des bureaux, je n'ai jamais aperçu une silouhette féminine au cours de mes visites. J'ai souvent l'occasion d'avoir a faire à des femmes en affaires, ou au moins d'être recue dans un bureau où travaillent des femmes. Dans ce cas, je trouve toujours une interlocutrice pour m'indiquer avant de partir où sont les toilettes. Même chez certains clients que je visite régulièrement, je connais bien les lieux et je m'y rends facilement avant de reprendre la route.

Mais ce soir, dans ce bureau rempli d'hommes, sans la trace d'une femme, je ne me sentais pas  l'audace de demander l'information. Même si je l'avais fait, je n'aurais pas pu utiliser les urinoirs qui habituellement pourtant ne me font pas peur. Il me restait les toilettes et la crainte que ma demande attire tous les hommes en mal de sensations pour m'accompagner auditivement.

Aussi, mon envie du moment étant supportable, je décidais de reprendre la route sans faire une vidange de sécurité. Aprés tout, quarante-cinq minutes c'est vite passé.

Nous n'étions pas encore à l'heure de pointe et cette départementale n'est jamais trés fréquentée. Ca roule bien.

Le fait d'avoir marché jusqu'au parking m'avait quand même, contrairement à mes prévisions, valu un rappel à l'ordre venant de ma vessie. Je ne me souvenais plus depuis combien je ne l'avais pas vidée. Près de trois heures, c'est beaucoup pour elle... pauvre vessie d'une pisseuse comme moi.

A mi-chemin en traversant la forêt de F...... il y a un immense rond-point justifié par une route empruntée par des tracteurs forestiers qui traverse la départementale. Il y a une dizaine de jours, je m'étais arrêtée avec mon compagnon, et nous avons pû, protégés de la vue par quelques stères de bois stockés sur le bord du chemin, faire confortablement une vidange. L'idée me vint, qu'aujourd'hui, en contournant ce rond point, je pourrai retrouver ces tas de bois et que je pourrai à nouveau, vite fait, faire un pipi dont le besoin s'imposait de plus en plus. Je n'aurai  pas mon ange gardien, mais habituée à faire vite, même en jean par la braguette, tout devrait bien se passer.

Quelques minutes plus tard, j'arrivais à ce rond-point et au lieu d'aller tout droit, je le contournais pour m'arrêter à l'entrée du chemin que j'avais déjà fréquenté.

Grosse déception : les tas de bois n'étaient plus là. J'avais toujours la ressource de prendre ce chemin à pieds, mais ce serait immanquablement la meilleure façon d'attirer les curieux vue la voiture arrêtée. Et jusqu'où devrais-je aller pour y être à l'abri ?

D'autre part m'engager dans ce chemin peu large avec la voiture m'obligeait à y faire demi-tour et cela sera-t-il possible ?

Bon... Plus que vingt minutes pour arriver au but. L'envie devenait de plus en plus forte... mais vingt minutes... Ca ira. Je contournais le rond-point et repris ma route.

Evidemment, en ville, je dus me faire deux feux rouges et le troisième, de plus en plus préoccupée par ma vessie, je crois l'avoir passé à l'orange. Heureusement qu'il n'y avait pas de flics, avec l'arrêt pour le procès verbal, je n'aurais pas tenue, et inutile je pense de lui expliquer pourquoi j'étais pressée. Tout le monde a déjà constaté, que plus on s'approche du moment où l'on pourra enfin se libérer, plus l'envie devient de plus en plus forte. Je le vérifiai à nouveau. Voilà l'immeuble. La rue à droite. Zut... il faut que je coupe la file de l'autre sens pour entrer dans le parking, et tout le monde se fout de mon clignotant. De plus ils ont tous l'air de se promener sans se soucier que j'ai une urgence. Ah ! Ca y est... je descends la rampe... je mets ma carte et la barrière se lève. Je prends l'allée et tout au bout à gauche il y a notre place. Là, il ne me reste qu'à remonter l'autre rampe à pieds, entrer, appeler l'ascenseur en souhaitant qu'il soit libre, arriver à la porte de l'appartement, l'ouvrir et foncer aux toilettes.

Bon... La voiture est garée. Mais mon envie tiendra t-elle si je n'ai pas l'ascenseur immédiatement ? Je ne saurais pas remonter à pieds trois étages avec une envie pareille.

Par facilité, à une heure creuse, il m'est arrivé de faire dans ce parking. La voiture est garée dans un coin formé par la cabine de la machinerie de l'ascenseur et le mur du parking. Derrière la voiture, je suis cachée sur trois côtés. Ce soir, la place près de la notre n'est pas encore occupée et je peux être vue de ce côté. Bon... Je fais une prière pour qu'aucune autre voiture n'arrive.

Je tire la poignée du coffre, je donnerai l'impression que j'y prends quelquechose. Jean plus culotte ça va aller. Heureusement j'ai des bas, pas de collant si non... Je me souviens que j'ai mon "Freelax" quelquepart au tableau de bord, mais à chercher je vais encore perdre du temps avant de mettre la main dessus. J'abandonne l'espoir "Freelax" et je cours plus vite que je ne vais derrière la voiture, je termine l'ouverture du coffre au moment ou une autre voiture sort tous phares allumés. Rien d'autre en vue. Vite... face au mur de l'ascenseur. Je dégraffe la ceinture, j'ouvre la braguette, je la tire vers le bas et de l'autre main j'écarte la jambe de la culotte, et le jet salvateur va s'écraser sur le mur pendant que je vois des phares entrer à l'autre bout de l'allée. Bon... Il s'arête. Mais il va remonter l'allée à pieds. Il faut que je finisse vite.

Et c'est à ce moment que la main gauche qui tirait sur le jean tendu glisse et lache prise et que ma braguette se remet en place. Couper le jet ? ... Oui... Bien sûr. Mais la seconde prise pour fermer la vanne avec difficulté a suffit à tout tremper le devant du jean. Ou je me contente de cette demi-vidange, ou j'ouvre à nouveau la braguette trempée pour continuer, ou je descends tout pour finir accroupie ? Allons... personne en vue ? Je baisse tout et penchée en avant, j'envoie le reste de ma vidange derrière moi sur le mur pendant que le chauffeur de la voiture qui s'était arrêtée remonte l'allée en sifflotant. Il arrive à ma hauteur quand je me relève. Il ne parait pas surpris de me voir occupée à ranger mon coffre. Du moins, bien que j'ai mon jean sur les cuisses c'est l'impression que je donne. Il me gratifie même d'un : "Bonsoir Madame..." auquel je réponds dans un sourire semblant décontracté : "Bonsoir Monsieur" en pensant : "Pourvu qu'il n'est pas l'idée de me faire la conversation ou de m'attendre pour rentrer dans l'immeuble". Mais  non, il y a un bon Dieu pour les pisseuses, il passe son chemin en continuant à siffloter.

L'éclairage du parking est faible mais suffisant pour que je constate que tout le devant du jean est trempé et je sens que la culotte en a pris un coup aussi. Quand je pense que j'avais tout le temps de tout baisser et même de trouver mon "Freelax"...

Pourvu que je ne rencontre personne dans le couloir ou l'ascenseur ! C'est l'heure où tout le monde rentre. Coffre fermé et voiture verrouillée, c'est fourre-tout à l'épaule et mon attaché-case devant moi que je suis arrivée à l'ascenseur.

Heureusement, je n'ai rencontré personne de connaissance, personne dans le couloir et personne dans l'ascenseur. Direct du rez-de-chaussée au troisième.

Ce fut vite une douche.

Lorsque Jean-Michel est rentré et que je lui ai raconté tout celà il a bien ri :

- "Bon... OK je comprends qu'avec tous les hommes tu aies été génée pour demander les toilettes. Mais dans la forêt, si tu étais moins trouillarde, je suis sûr que tu avais le temps de pisser au moins dix fois, je te connais tu es une rapide. Et  toi qui fait tant de pub pour "Freelax", tu ne me feras pas croire que tu n'avais pas cinq secondes de plus pour ouvrir la boite à gants et le trouver. Et même baissée derrière la voiture coffre ouvert tu passais inaperçue. Mais voilà... un pipi urgent... si tu n'as pas ton garde du corps tu confonds vitesse et précipitation."

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Commentaires
M
C'est sûr Julie. Mais une certaine recherche est parfois agréable. Une petite entorse au règlement est parfois nécessaire, agréable à faire ou....à voir non.?<br /> <br /> Martine1
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J
Comme quoi Martine la position debout n’est pas évidente du tout et risquée. Tu aurais mieux fait dès le début de tout baisser et de te vider accroupie. Si la plupart des femmes utilisent la position accroupie ce n’est pas pour rien
Répondre
M
Ja-loup. Montre nous mieux..<br /> <br /> Martine1
Répondre
L
déplorable
Répondre
M
Je ne me souvenais plus de ce récit ou tout se passe bien . Mais honnêtement le parking en sous-sol a été aussi pas mal de fois témoin de mes épanchements urgents avant de le quitter. J'ai déjà dû en parler aussi il me semble. <br /> <br /> Martine1
Répondre
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