"Je n'en suis pas fière, mais quand nécessité fait loi ! ! !" par Florence...

Suite au récit de souvenir de voyage scolaire, je me souviens de la petite aventure qui m'est arrivée...

On était parti en classe verte d'automne fin novembre, du lundi après-midi et on rentrait le vendredi en fin de journée. Nous étions deux classes, 26-27 élèves d'environ 10-11ans et une collègue un peu plus jeune que moi pour encadrer. Tout va bien et le jour du retour on avait établi le départ en fin de matinée avec arrêt à une abbaye avec une plaine de jeux pour que les enfants puissent un peu se divertir. C'était leur récompense mais aussi surprise. On arrive vers un bon midi, on mange, on visite l'édifice et après un temps libre pour qu'ils puissent jouer, rassemblement à 16 h car on avait deux heures de route environ à faire. Ma collègue et moi on s'offre une petite douceur et on papote de tout et de rien. Un peu avant 16h on se rend au départ, les élèves arrivent, montent dans le car, et bien sûr il en manque deux ! On questionne et on part à leur recherche, et ma collègue me téléphone qu'elle les a retrouvés et qu'ils arrivent au bus. On part donc avec une vingtaine de minutes de retard. A un moment, route barrée suite à un sérieux accident. Plus loin, déviation par les petites routes de campagne, pas toujours facile pour un bus, mais enfin on rejoint la nationale. On perd encore une vingtaine de minutes ! On téléphone de suite au secrétariat de l'école pour prévenir qu'on sera une petite heure en retard en on explique la cause. A ce moment, peut-être à cause de l'énervement, je dois faire pipi ! Et un vieux car, comme toujours en déplacement scolaire, sans toilette ! On devait traverser une petite ville, heure de pointe, bouchons, on n'avançait pas, et ma vessie qui criait au secours Florence ! ! ! Enfinn sortie de cette ville, encore une petite demi-heure à tenir. Un peu après, un spasme dans mon  bas ventre et quelques gouttes s'échappent ! Je comprends que je ne tiendrai pas jusqu'à l'école ! Que faire ? Je n'allais pas demander de s'arrêter et faire dans le fossé devant tous quand même ! J'étais seule au fond du bus et ma collègue devant, il faisait déjà noir et le chauffeur n'avait éclairé que par quelques veilleuses. Le bus était donc dans la pénombre, tant mieux. Je vais discrètement sur la banquette du fond, c'était un bus de 50 places et nous étions à peine 30, donc beaucoup de rangées de sièges libres à l'arrière. Je m'assieds contre la vitre, personne ne me remarque, je ne sais pas quel bon diable m'avait fait mettre ma jupe pour le retour avec des bas autofixants, une tenue facile pour pisser, ouf ! Je me positionne un peu en avant du siège, dégage mon papotin, mon fond de petite culotte sur le côté et un vrai geyser sort de suite ! ! ! Pour ne pas projeter trop loin, je mets mon autre main devant mon jet pour faire comme un brise-jet. Comme ça faisait du bien de sentir mon ventre se dégonfler après tout ce temps de retenue ! Une fois fini, j'ai vite rejoint ma place et personne n'a rien remarqué. J'étais sauvée. Une fois à l'école, j'étais désolée pour le chauffeur du bus s'il devrait nettoyer mon épanchement, je lui ai donné un billet de 5 € en lui disant merci pour sa gentillesse et son aide pour assister les enfants avec leur bagage ! Je n'ai pas mentionné mon petit épanchement bien sûr ! ! ! Il m'a dit un grand merci Madame, peu de professeurs ne pensent à nous comme vous ! ! ! Je lui devais bien cela ! ! ! Je n'ai eu aucune suite à l'école de la part de la société de bus, mon petit délit est passé inaperçu !

Comments

[Julie]

Je suis une femme aussi Florence et je sais ce que c’est que d’avoir une envie pressante et je sais également ce que c’est que faire pipi en public. Mais sans vouloir juger je pense que tu aurais quand même pu demander à ce que le car s’arrête et faire une pause pipi, ainsi tu aurais vidé ta vessie dans le fossé et pas dans le car.

Pour être moins gênée tu aurais pu dire à tous les élèves de descendre faire pipi et faire un côté garçons et un côté filles, comme ça tu n’aurais pas été la seule à faire pipi. En plus il faisait nuit ils n’auraient rien vu, un simple petit buisson suffit.

Mais bon le principal est que tu aies pu te soulager et pas dans ta culotte.

[daniel]

quand le chauffeur a découvert la flaque, il a dû penser que ça ne pouvait être que l'oeuvre d'un élève (ah les petits salauds)pas d'une accompagnatrice